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L'écologie n'est pas un gadget !
L'urgence écologique est aussi une réalité chez nous. Les abeilles meurent en France comme ailleurs, ce qui menace la survie de nombreuses plantes. La Méditerranée s'acidifie, ce qui menace la vie des poissons et des mollusques. Le débit du Rhône baisse. Les neiges dans les Alpes reculent d'année en année à cause du réchauffement climatique, ce qui menace toute l'économie du ski. Les nappes phréatiques sont souillées par les pesticides, les sols s'appauvrissent à cause de l'agriculture intensive, les surfaces agricoles sont en constante diminution, la biodiversité est menacée par les polluants et l'urbanisation, ... le désastre écologique est en cours et va nous toucher concrètement de plus en plus.
La seule réponse à la hauteur de cet enjeu est de mener une politique fondée sur "des projets structurants" (l'éolien maritime, le simili-carne, la transition agricole vers le bio, l'aménagement du territoire en zones de vie autour d'une unité de production d'énergie renouvelable, un plan de réfection des infrastructures municipales des eaux et de protection des points de captage).
On n'a plus de temps à perdre avec des mesurettes qui ne sont que des gadgets à buts médiatiques aux effets écologiques réduits, et qui souvent d'ailleurs ont des effets collatéraux discriminants socialement et liberticides. Il est donc urgent de mener des projets concrets à grande échelle, changeant en profondeur nos modes de production et de consommation, et ayant des impacts écologiques réels.
Naturellement, ces projets auront des impacts sociaux et économiques importants. C'est pourquoi il faut obligatoirement les prendre en compte et donc les concevoir dans le cadre d'un projet global de société, modifiant les rapports de l'homme à la nature et des hommes entre eux, et offrant de nouvelles libéralités en compensation des contraintes écologiques. Ainsi, c'est un nouveau modèle de développement qu'il faut concevoir pour répondre à l'urgence écologique.
La réponse centriste doit être structurante, massive, efficace et pragmatique. Le Centre doit rendre à l'écologie son indépendance et sa force.
Personnellement, je souhaite que le Centre défende aux européennes de 2014 la conversion au bio de l'ensemble de l'agriculture européenne. Si vous soutenez ce combat, n'hésitez pas à vous manifester par les différents canaux qu'offre ce site. Vous serez recontacté.
Philippe Dervaux |