Réduire le chômage, c’est possible !
Depuis 30 ans les politiques échouent sur la question du chômage. A chaque fois, on annonce « la mobilisation générale », que c’est « une priorité nationale », que l’on se fixe tel ou tel objectif pour la fin de l’année ou la fin du quinquennat. Tout cela n’est que balivernes. Et cela finit toujours par un plan composé d’emplois aidés et de quelques exonérations de charges sur les entreprises. Celles-ci complexifient encore plus la fiscalité des entreprises, et leurs effets sont très rapidement effacés par de nouvelles taxes. On est dans une impasse. Ce que l'on donne d'une main, on est obligé de le reprendre de l'autre.
La véritable solution existe mais elle est complètement différente :
Chaque année, 150 000 personnes supplémentaires arrivent sur le marché du travail. Or il faut 1% de croissance pour créer 150 000 emplois. Il faut donc créer de la croissance. Mais il n’y a que 2 façons de créer de la croissance : par la réduction durable des charges sur les entreprises, et notamment des charges sociales; et par l’investissement qu'il soit privé ou public, d'où la nécessité de dégager des marges pour les entreprises ou pour les finances publiques. D'où également, la nécessité de ne pas renoncer aux grands programmes publics comme le Grand Paris, le canal Seine-Nord, l’éolien maritime, … D'où la nécessité de ne pas sacrifier les investissements d'avenir pour payer les dépenses de fonctionnement!
Or, on ne pourra jamais réduire durablement les charges sociales tant qu’on ne réorganisera pas complètement l’état, les collectivités territoriales, et le système de santé de façon à les rendre structurellement moins coûteux. Et comme toute réorganisation a inévitablement un effet récessif, il faut compenser les effets de cette réorganisation par une puissante politique sociale visant à réduire le coût du logement pour redonner du pouvoir d’achat.
C’est uniquement par cette double action, qui apportera les marges nécessaires aux entreprises et à l’état pour pouvoir investir, sans casser la consommation, que l’on pourra créer la croissance nécessaire à la création d’emplois. Il n’y a pas d’autres solutions.
Or, pour mettre en œuvre cette solution, il faut se libérer de l’influence des clientélismes liés à la Droite ou à la Gauche qui bloquent toute réorganisation du système. Voilà pourquoi seul un Centre fort peut porter cette politique.
Si cette politique n’est pas mise en œuvre rapidement, le cercle vicieux de l’accroissement des dépenses, qui entraîne l’augmentation de la fiscalité, qui entraîne l’affaiblissement des entreprises et la hausse du chômage, qui entraînent l’augmentation des dépenses sociales et la baisse des recettes fiscales, qui entraînent une nouvelle augmentation de la fiscalité, ... va nous conduire dans le mur.
Contrairement à ce que les néolibéraux de tous poils veulent imposer - pour ne pas remettre en cause les clientélismes qu'ils protègent - , la solution ne passe ni par le démantèlement du droit du travail ni par la casse des services publics. Le droit du travail doit être simplifié mais pas démantelé. Les services publics doivent être réorganisés mais pas cassés. L'investissement a besoin de services publics performants. La croissance nécessite de préserver le pouvoir d'achat. La cohésion sociale nécessite de refuser la précarisation du salariat.
Le véritable humanisme, c’est de permettre à tous de travailler dans de bonnes conditions. Pour cela il faut faciliter la vie de nos entrepreneurs et rendre plus efficients nos services publics. Cessons donc de perdre du temps avec des belles paroles, des promesses jamais tenues, et des solutions éculées. Mettons nous vraiment au travail, et choisissons la voie du " libéral humanisme" proposée par le Centre fort !