(exceptionnellement je rajoute un article que je n'ai pas écrit avant mes 2 articles écrits le 3 septembre 2013 et le 17 juin 2013)
Communiqué : L’Aiduce et l’OFT s’associent pour lancer un cri d’alarme sur l’avenir de la cigarette électronique en Europe
Pour la première fois, l’Aiduce (association de consommateurs) et l’OFT (prévention du tabagisme) s’associent pour lancer un cri d’alarme sur l’avenir de l’e-cigarette en France et en Europe
Alors que les ventes de cigarettes étaient stables en France depuis 2005, elles ont baissé de 3% en 2012 et de 8% les 7 premiers mois de 2013, sauvant ainsi des milliers de vies.
L’explication la plus plausible à cette baisse importante des ventes de tabac est l’apparition de l’e-cigarette que 22,6% des fumeurs (3 millions) ont essayé selon la réanalyse de l’Eurobaromètre 2012, probablement plus de 2 fois plus aujourd’hui. Il y a près de 400 boutiques en France alors qu’il n’y en avait que 100 en début d’année 2013.
L’e-cigarette libère de la nicotine, quelques irritants et parfois des traces de polluants inutiles dans sa vapeur et la recherche d’une norme pour assurer la qualité des liquides et d’un consensus sur les étiquetages s’imposent, mais dès maintenant les données scientifiques disponibles confirment que la vapeur de l’e-cigarette est infiniment moins toxique que la fumée du tabac[1]. Remplacer la cigarette traditionnelle par la cigarette électronique est un gain pour la santé. En revanche, l’e-cigarette ne doit pas être utilisée par les non-fumeurs et il faut prévenir autant que possible l’initiation du produit par les non-fumeurs, en particulier les adolescents.
Il faut laisser l’e-cigarette pleinement accessible au fumeur afin d’accélérer le passage du tabac vers l’e-cigarette. Au Royaume-Uni, la disponibilité du dispositif peut rester importante avec un statut de médicament (gratuit avec le NHS et toujours vendu dans les supermarchés) mais même dans ce contexte-là, la médicalisation ferait disparaître tous les produits actuellement commercialisés[2]. Dans d’autres pays comme la France, un statut pharmaceutique (non voulu par les pharmaciens français) réduira considérablement l’accès au produit[3] (à moins d’assister à l’exposition d’un marché illégal) et nuira à la régression du tabagisme.
Un amendement présenté par Frédérique Ries[4], Rebecca Taylor et Chris Davies offre un statut non pharmaceutique pour les produits ne revendiquant pas d’effet positif pour la santé et moins de 30mg/ml (un taux qui pourrait être abaissé à 24 ou 20mg/ml comme en France) de nicotine tout en imposant des règles afin que les produits soient de plus en plus sûrs et qu’ils ne soient pas utilisés par les non-fumeurs ni pour la promotion du tabac.
Brice Lepoutre, président de l’Aiduce, et le professeur Bertrand Dautzenberg, président de l’OFT, l’affirment d’une même voix : « D’accord pour normer et encadrer le marché de l’e-cigarette dans le souci d’apporter avant tout qualité et transparence aux citoyens européens vapoteurs, sans chercher à inciter les adolescents et les non-fumeurs.
Pas d’accord pour donner un statut pharmaceutique exclusif à l’e-cigarette. Il faut laisser l’e-cigarette facilement accessible aux fumeurs dans tous les pays européens ; plus le produit est accessible aux fumeurs, plus ils seront nombreux à quitter le tabac. »
La décision sur le statut de l’e-cigarette pour les 20 ans à venir se prendra à Strasbourg[5] le 8 octobre prochain avec le vote par le parlement européen de la directive sur les produits du tabac.
Les deux associations demandent à tous les députés de ne pas suivre les lobbies du tabac qui veulent saboter la directive, de ne pas suivre les lobbies de l’industrie pharmaceutique qui revendiquent un statut pharmaceutique exclusif, mais d’écouter le point de vue des associations vraiment indépendantes de consommateurs d’e-cigarettes comme l’Aiduce ou des acteurs de santé publique comme l’OFT qui ont analysé en profondeur les conséquences néfastes d’un statut pharmaceutique exclusif afin de poursuivre le développement du produit qui commence à montrer que le bénéfice de santé publique est bien réel.
Non au statut pharmaceutique exclusif de l’e-cigarette dans tous les pays européens !
Publié dans Actions de l'AIDUCE, Divers
article écrit le 03 septembre 2013:
Refusons la classification de la e-cigarette en médicament et la suppression des arômes et demandons l’expérimentation de son autorisation dans les lieux festifs.
Trop c’est trop ! Il est urgent de se mobiliser. La cigarette électronique est désormais menacée dans son existence même. Dans le cadre de la directive anti-tabac qui sera débattue ce 10 septembre devant le parlement européen, la commission ENVI s’apprête à demander « l’assimilation de la cigarette électronique à un médicament », ce qui conduirait en France à ce qu’elle ne puisse plus être commercialisée que dans les pharmacies, excluant donc les buralistes et les commerces spécialisés. Elle demanderait également l’interdiction des parfums, ce qui conduirait à en réduire beaucoup l’attrait. Le but est clair. On veut la peau de la cigarette électronique.
Pourquoi ? Parce que le nombre d'usagers explose, déjà plus de 1 Millions en France et 7 Millions en Europe et que la e-cigarette prend des parts de marché considérables à la cigarette traditionnelle, fait de l’ombre aux produits de substitution actuels et menace la confortable rente fiscale des états. Mais aussi, parce que malgré tous les efforts pour tenter de la discréditer avec des commissions d’experts très peu indépendants, l’instrumentalisation du principe de précaution et les contusions sémantiques de la Ministre de la Santé Marisol Tourraine, rien n’arrive à empêcher que la vérité éclate : Même si on n’en connaît pas encore tous les effets à long terme, « tous les éléments indiquent qu'ils sont moins importants que la cigarette qui tue 70 000 personnes par an en France et 650 000 en Europe » et qu’elle est de très loin le moyen le plus efficace pour les fumeurs de cigarettes traditionnelles d’arrêter de fumer et de se libérer de la dépendance à la nicotine. Les pneumologues et les tabacologues sont quasi unanimes sur cette réalité.
Mieux, elle pourrait être un moyen de rendre plus conviviaux nos lieux festifs tout en limitant les nuisances sonores liées à la sortie des fumeurs à l’extérieur des établissements de nuit et aux nuisances liées aux jets de mégots sur la chaussée. C’est d’ailleurs une des raisons pourquoi nous demandons l’expérimentation de l’autorisation de la cigarette électronique dans les lieux festifs.
L’autre raison est que nous sommes nombreux à ne plus supporter l’inflation de réglementations qui étouffe notre société. Cette revendication est donc le moyen d’enclencher un cycle inverse pour rendre aux citoyens un peu des libertés perdues.
Les dernières valses hésitations sur les augmentations de prix des cigarettes traditionnelles montrent bien que les objectifs de santé publique affichés ne sont qu’un prétexte pour culpabiliser le fumeur et justifier de lui « pomper un maximum de fric ». A chaque fois que la consommation flanche, on annule les hausses et à chaque fois qu’elle reprend on n’en remet une couche!
Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à la classification en médicament et à l’interdiction des arômes . Nous réclamons également l’expérimentation de l’autorisation de la e-cigarette dans les lieux festifs.
Si vous vous êtes d’accords avec ces revendications, n’hésitez pas à signer cette pétition. Et si vous êtes par ailleurs prêts à vous engager davantage, vous pouvez contacter le Comité pour l’Alternative Crédible du 11ème arrondissement de Paris à l’initiative de cette pétition en envoyant un mail sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .
Pourquoi rejeter ce qui est un incontestable progrès ? Des décisions importantes vont être prises ce 10 septembre. Ne mégotons pas avec nos libertés publiques, Mobilisons nous vite . Faisons nous entendre.
Pour le Comité pour l'Alternative Crédible du 11ème arrondissement de Paris,
Philippe Dervaux
article écrit le 17 juin 2013:
La cigarette électronique,
une alternative trop crédible
à la cigarette empoisonnée?
image tirée du site lci.tf1.com
On nous a toujours dit que l'augmentation du prix du tabac a pour premier objectif d'en réduire la consommation dont la nocivité n'est plus à démontrer. Une nouvelle hausse du tabac de 6% à partir du 1er juillet 2013 avait été décidée pour "lutter contre le tabagisme". Et qu'apprend-t-on? Les cigarettiers ne vont pas la répercuter avant octobre et l'Etat laisse faire. Pourquoi? Tout simplement parce que la consommation de cigarettes a baissée pour la première fois lors du premier trimestre 2013. Ainsi, parce que les portefeuilles de l'Etat et des cigarettiers sont menacés, on oubli l'objectif affiché. Le masque est tombé. L'argument de la santé publique n'était donc qu'un prétexte pour justifier les hausses régulières de prix dont les deux parties ont toujours bénéficiées.
Concernant la cigarette électronique, on est confronté à la même mauvaise foi. Alors que son usage se développe à vitesse grand V, 500 000 à 1 000 000 de consommateurs réguliers, 1 création de boutique par semaine à Paris, alors que sa nocivité est indiscutablement moindre que celle de la cigarette traditionnelle, ne serait-ce que par l'absence de goudron, l'Etat cherche par tous les moyens à enrayer le phénomène. Un rapport commandé par la ministre de la santé Marisol Tourraine au Professeur Dautzenberg, expert en tabacologie, prône sans surprise une réglementation de la cigarette électronique au même titre que la cigarette traditionnelle. L'objectif assigné au Professeur Dautzenberg et au groupe d'experts travaillant sous sa direction était évidemment de trouver tous les prétextes possibles pour refuser la vente libre et l'usage dans les lieux publics de la cigarette électronique. D'ailleurs, Jean-François Etter, l'un des experts, s'en est désolidarisé car selon lui ses collègues "pèchent par excès de zèle". Néanmoins, à peine le rapport remis, Marisol Tourraine, la ministre de la santé, s'est précipitée dans les médias pour dire tout le mal qu'elle pense de la cigarette électronique et préconiser, comme prévu, de l'interdire dans les lieux publics.
Pourquoi une telle précipitation? De gros intérêts sont menacés. Il y a d'abord les recettes de l'Etat. Les taxes sur le tabac rapporte 15 Milliards d'euros par an. Bien sûr, il y a aussi le chiffre d'affaire des cigarettiers qui s'élève à 13 Milliards d'euros par an en France. Il y a également les buralistes dont le chiffre d'affaire lié à la vente de cigarettes s'élève à 15 Milliards d'euros par an, soit 48% de leur chiffre d'affaire global de 31 Milliards. Et il y a, ce qui est moins connu, les intérêts des laboratoires pharmaceutiques qui vendent des patchs pour arrêter de fumer pour un chiffre d'affaire de 300 millions d'euros par an, et dont les effets sont inversement proportionnels aux bénéfices, avec un taux d'échec de 90%!
La Commission d'experts réunie autour du Professeur Dautzenberg a développé un argumentaire tiré par les cheveux. Elle a commencé par mettre en avant que "vaporetter c'est fumer", que "le produit n'est pas anodin" comme l'a dit Marisol Tourraine. C'est vrai qu'il forcément plus de risque à "vaporetter" qu'à ne rien fumer, mais c'est juste oublier de dire que le danger est épsilonesque comparé à la cigarette traditionnelle. Ensuite, prétextant du principe de précaution qui est si souvent utilisé en France pour rejeter toute nouveauté, elle a mis en avant que les études de mise sur le marché n'avaient pas été terminées, compte tenu de la nouveauté du produit. Elle estime donc qu'il est urgent de réglementer "pour protéger le consommateur de lui-même". Au final, elle avance comme principal argument que la cigarette électronique serait une porte d'entrée au tabac car certaines contiennent de la nicotine (en fait, selon la recharge choisie, soit il n'y a pas de nicotine, soit il y en a de 11 à 20 mg/ml).
Admettons que cet argument justifie l'interdiction de vente au mineurs de moins de 16 ans, mais est-ce que cela justifie de cacher que la cigarette électronique est le seul moyen véritablement efficace aujourd'hui pour permettre à un gros fumeurs de renoncer à la cigarette traditionnelle? Faut-il encore rappeler le désastre pour la santé de ce type de cigarette au goudron, que j'appelle cigarette empoisonnée? 73 000 morts par an, des dizaines de milliers de cancers du poumon que l'on soigne très mal, des maladies cardio vasculaires, des souffrances innombrables pour les malades et leurs familles, ...
La cigarette électronique présente de multiples avantages:
image tirée du site lacroix.com
Le premier avantage est celui pour la santé publique. La cigarette électronique ne contient pas de goudron. Sa fumée est composée de vapeur d'eau mélangée à une solution de propylène glycol et de glycérine végétale. Son taux de nicotine est au maximum égal à celui de la cigarette traditionnelle, soit 20 mg/ml pour un paquets de 20, et dans les plus part des cas, il est inférieur, voir inexistant. Ainsi, si le produit dans la recharge est de bonne qualité, la cigarette électronique ne présente logiquement pas de grand danger car le propylène glycol est un produit bien connu et courant, notamment comme émulsifiant dans l'industrie agroalimentaire, ou comme vapeur artificielle pour les effets spéciaux dans les discothèques et les théâtres. Il sert également dans l'industrie textile pour la fabrication des fibres en polyester. Mais son plus grand avantage pour la santé publique est son efficacité pour permettre à un gros fumeur d'arrêter de fumer des cigarettes traditionnelles, efficacité qui est infiniment supérieure à celle des patchs ou autres substituts nicotiniques.
Le deuxième avantage est son coût. L'acquisition d'un kit de base composé d'une cigarette, d'un chargeur et d'une batterie coûte en moyenne 60 euros, tandis qu'une recharge coûte environ 6 euros et correspond à 10 cigarettes traditionnelles. Pour un gros fumeur qui dépense 200€ par mois avec les cigarettes traditionnelles, le passage à la cigarette électronique lui fait économiser de 140€ à 150€ par mois. L'Etat aussi y gagne à long terme. Si les taxes sur le tabac lui rapportent 15 milliards d'euros par an, le tabagisme lui coûte 19 milliards d'euros. Une étude faite sur les années 2000 à 2003 par le Haut Conseil de la Santé détaille l'impact du tabac sur les comptes publics:
(1) Dépenses publiques de soins: - 18 254, 22 millions d'euros
(2) Dépenses de santé non effectuées du fait de décès prématurés: + 771.74
(A = 1+2) Effet net sur les dépenses de santé: - 17 482.48
(3) Taxes encaissées sur les produit: + 9 820.77
(4) Impôts non encaissés du fait des décès: - 3 737.80
(B = 3+4) Effet net sur les recettes fiscales: + 6 082.97
(C) Retraites non versées pour cause de décès prématurés: + 7 254.61
(D) Dépenses de répression, de prévention et de recherche: - 62.54
(A+B+C+D) Effet global sur les comptes publics: - 3 937.44
Ainsi, on constate que le remplacement de la cigarette traditionnelle par la cigarette électronique ferait gagner de l'argent au consommateur comme à l'Etat.
Le troisième avantage est le gain en convivialité. Depuis la loi Evin, les lieux festifs ont perdu beaucoup de leur convivialité, ... et de leur clientèle. La convivialité est une valeur essentielle du vivre ensemble qui contribue à la cohésion sociale et au dynamisme économique. Cette valeur est beaucoup trop sous-estimée dans la définition des politiques publiques.
Le quatrième avantage est qu'elle est le meilleur moyen de réduire les nuisances dans les quartiers festifs des grandes villes. La loi Evin a obligé les fumeurs à sortir dans la rue, ce qui occasionne des nuisances sonores et de nombreux jets de mégots de cigarettes sur la voie publique. Le remplacement de la cigarette traditionnelle par la cigarette électronique permettrait de faire l'économie de ses désagréments.
Je rajouterai à ces arguments un principe philosophique: la cigarette électronique est un progrès. Chaque époque a son lot d'inventions bénéfiques dont les contemporains et les générations futures ont le droit de bénéficier. Par exemple, voudrait on revenir à l'amiante pour isoler les bâtiments, maintenant que l'on connaît les méfaits de l'amiante pour la santé et que de nouveaux matériaux moins nocifs ont été inventés?
On doit avoir le même raisonnement vis à vis de la cigarette électronique. Elle a vocation à remplacer progressivement la cigarette traditionnelle. Les politiques doivent organiser cette "transition dans la façon de fumer" et accompagner l'essor en France de ce nouveau secteur d'activité.
J'ajoute cependant que j'entends bien la crainte que la cigarette électronique soit une incitation à fumer pour les jeunes. C'est pourquoi je comprend l'interdiction de vente aux mineurs de moins de 16 ans, bien que comme le dit Jean-François Etter "Si d’une certaine façon la cigarette électronique peut protéger les adultes, je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas aider les adolescents aussi.".
J'ajoute enfin que je comprends l'inquiétude des buralistes qui contribuent par ailleurs grandement à l'aménagement de notre territoire. C'est pourquoi, compte tenu de la nécessité pour l'Etat de garder le contrôle de la distribution, notamment pour en interdire la vente aux mineurs de moins de 16 ans, je pense qu'il serait judicieux de donner un monopole de la vente aux buralistes et aux commerces spécialisés. La vente des cigarette électroniques à vocation médicale pourrait être confiée aux pharmacies.
Voilà pourquoi, compte tenu des arguments des uns et des autres, je fais ici les 4 revendications suivantes:
L'autorisation de la cigarette électronique dans les lieux festifs.
La maîtrise du circuit de distribution en réservant la vente aux buralistes et aux commerces spécialisés.
Le droit de bénéficier des fruits du progrès pour nos contemporains et pour les générations futures.
Le choix politique d'organiser la transition de la cigarette traditionnelle vers la cigarette électronique et de faciliter l'essor de ce nouveau secteur d'activité en France.
Faisons le choix de l'avenir. Faisons le choix de l'alternative crédible à la cigarette traditionnelle. Faisons le choix de la santé pour tous.
Philippe Dervaux
PS: Les chiffres du tabac en 2007
(tiré du site http://arreter-de-fumer.comprendrechoisir.com/comprendre/chiffres_tabac)
- 14,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour l'industrie du tabac en France en 2004
- l'Etat a percu 11,8 milliards d'euros de taxes en 2006
- 10 milliards d'euros de coût en dépenses de santé publique et campagne de prévention
- 14 millions de fumeurs en France, soit 30% de la population : 33,3% des hommes contres 26,6% des femmes.
- 14 ans et demi, l'âge de la première cigarette
- 16 ans est l'âge moyen d'une consommation régulière
- 54 milliards de cigarettes vendues en France en 2006
- environ 60% des fumeurs décèdent prématurément des suites de leur tabagisme
- la moitié des décès se situe entre 35 et 69 ans
- plus de 65 000 décès par an liés à la cigarette en France
- plus de 5 millions de décès par an chaque année dans le monde
- 10 millions de décès par an prévus en 2020
- 30% des décès masculins en France sont liés à la cigarette
- le tabac tue 3 fois plus de monde que l'alcool+le sida+la drogue+les accidents de voiture+les homicides+les suicides
- 7 minutes de vie en moins à chaque cigarette fumée
- 2000 personnes essayent d'arrêter de fumer tous les jours
- 59% des fumeurs déclarent vouloir arrêter
- 75 % des fumeurs réguliers ont déjà arrêté de fumer une semaine